Le courage iranien s'appelle Ahou Daryaei.
L'étudiante s'est déshabillée en public devant l'université Azad de Téhéran pour protester contre l’application abusive du port obligatoire du voile par les bassidjis (les miliciens islamiques volontaires et l’un des rouages de la répression en Iran).
La loi islamique en Iran impose un code vestimentaire très strict aux femmes, sommées de porter le foulard et des vêtements amples dissimulant leurs formes.
Le geste ultime de rebellion de cette étudiante iranienne l'a conduite en prison.
Amnesty Iran demande sa libération immédiate. "Les allégations de coups et de violence sexuelle à son encontre pendant son arrestation doivent faire l'objet d'une enquête indépendante et impartiale".
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N. E. Felibata 👽 reshared this.
Fifi Brindacier
•On serait dérangé.e à moins ! Plus aucun droits, négation, enfermements, humiliations, abus, répressions... Quel homme supporterait ça sans crier à l'injustice, sans se révolter ?
Cette jeune femme me fait penser à Wang Weilin, seul devant les chars place Tian An Men.
Didier Lefèvre
•rien de neuf sous le soleil. Dans les années 70, déjà, les femmes qui défendaient leurs droits étaient qualifiées d'hystériques. Et ça n'a pas tant changé que ça ici.
Pour Ahou Daryaei (et combien d'autres ?) le "diagnostic" permet de les enfermer sans dire qu'on les emprisonne.