[Suite au post sur la nouvelle loi interdisant aux femmes de se faire entendre en public].
Des dizaines d’Afghanes à l’intérieur du pays ou à l’étranger participent à un mouvement de protestation en ligne, pour dénoncer la loi leur interdisant de faire entendre leur voix en public. Seules, en groupe, le visage découvert ou le regard flouté, toutes chantent ou récitent des poèmes, avant de publie
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[Suite au post sur la nouvelle loi interdisant aux femmes de se faire entendre en public].
Des dizaines d’Afghanes à l’intérieur du pays ou à l’étranger participent à un mouvement de protestation en ligne, pour dénoncer la loi leur interdisant de faire entendre leur voix en public. Seules, en groupe, le visage découvert ou le regard flouté, toutes chantent ou récitent des poèmes, avant de publier leurs vidéos sur les réseaux sociaux.
Et ce, malgré le danger qu’encourent les femmes qui les publient depuis l’intérieur du pays. «Si les talibans les trouvent, elles ou des membres de leur famille pourraient être détenus, torturés, ou mêmes tués» (Fereshta Abbasi, chercheuse sur Afghanistan For Human Rights Watch). «Il est temps que la communauté internationale mette fin aux abus», insiste-t-elle.
L'une de ces femmes qui chantent pour leur liberté s'appelle Sonita Alizadeh. Cet article parle d'elle.
Elle a échappé aux mariages forcés, à fui l'Afghanistan, et s'est réfugiée en Utah (US). C'est une rappeuse. Quelques-uns de ses titres ici, sur Invidious.
Et celui-là aussi, qui dénonce les mariages forcés.
#société #Afghanistan #droits-des-Femmes #silence
La chanteuse, qui a fui son pays pour ne pas être vendue, célèbrera la liberté sur les plages du Débarquement en juin. Elle poursuit son combat au nom des 12 millions de mineures mariées chaque année.
Le Figaro avec AFP (Le Figaro)